Le perce-oreille est un insecte brun rougeâtre, d'aspect luisant, dont le corps aplati mesure de 13 à 30 mm de long. On le reconnaît facilement aux deux appendices en forme de pinces, les cerques, qui terminent son abdomen. Les cerques sont plus robustes et très arqués chez le mâle, alors que ceux de la femelle sont minces et presque droits. Le perce-oreille est capable de voler mais le fait que très rarement. Cycle de vie des perce-oreilles : L'accouplement des perce-oreilles adultes a lieu principalement en juillet et août. En octobre, dès que les gelées nocturnes sont régulières, ils s'enfoncent dans le sol pour y passer l'hiver. Entre la mi-novembre et la mi-décembre, la femelle s'isole dans un terrier et pond en moyenne une cinquantaine d'œufs blancs, lisses et ovoïdes. Elle reste active durant l'hiver. À compter de la ponte, la femelle jeûne et prend soin de ses œufs tout au long de la période d'incubation, qui s'étale sur six mois environ au Québec. L'éclosion des œufs a lieu dans le sol vers la mi-mai. Les larves mesurent alors 2 mm de long. Le perce-oreille commun étant un insecte à métamorphose incomplète (hémimétabole), les jeunes perce-oreilles ressemblent beaucoup à l'adulte. Généralement, la femelle continue de s'occuper de ses larves jusqu'à leur première mue, deux à trois semaines après leur naissance. Vers la fin de mai, les jeunes larves quittent le terrier, la nuit, pour aller se nourrir. Les perce-oreilles reviennent sous terre le jour venu. Après une courte période, elles ne retournent plus au terrier et cherchent d'autres abris sombres où elles se réfugient par dizaines dans la journée. C'est à partir de ce moment que les perce-oreilles nous paraissent si nombreux. Le perce-oreille subit quatre mues avant d'atteindre le stade adulte. Au Québec, les premiers adultes apparaissent généralement en juillet et demeurent actifs jusqu'en octobre. La plupart des mâles adultes meurent au cours de l'hiver alors que les femelles survivent jusqu'en juin. Il n’y a qu’une seule génération par année au Québec. Habitat du perce-oreille : Le perce-orreile vit dans les lieux bien abrités. On trouve le perce-oreille par exemple dans les fentes des murs, des clôtures et des roches, sous les pierres, dans les crevasses des écorces et dans les cadrages de fenêtres. Le corps du perce-oreille aplati et très flexible lui permet de se cacher dans toutes sortes de recoins durant la journée. Le perce-oreille sort la nuit pour se nourrir, grimpant alors sur les arbres et les autres végétaux. Il arrive parfois qu'on le trouve à l'intérieur des maisons, mais le perce-oreille ne peut pas s'y reproduire car il ne survit pas à l'hiver dans nos habitations. Alimentation des perce-oreilles : Cet insecte nocturne quitte son abri après la tombée du jour pour se nourrir. Omnivore, il mange des petits insectes et diverses parties de plantes, ainsi que de la matière végétale et animale. Dans les jardins, son menu comprend entre autres des jeunes pousses, des fruits, des légumes et des fleurs. Généralités des perce-oreilles : Lorsqu'ils sont très nombreux, les perce-oreilles causent des dégâts dans les jardins. Au printemps, ces dommages prennent souvent la forme de jeunes pousses grignotées (par exemple chez la rhubarbe), ainsi que de trous dans les feuilles. Plus tard en saison, on peut voir des dégâts sur les pétales de fleurs (souvent sur les dahlias) et, plus tard encore, des morsures dans les fruits. L'insecte peut aussi transporter des virus qui s'attaquent aux plantes.
L'accouplement des perce-oreilles adultes a lieu principalement en juillet et août. En octobre, dès que les gelées nocturnes sont régulières, ils s'enfoncent dans le sol pour y passer l'hiver. Entre la mi-novembre et la mi-décembre, la femelle s'isole dans un terrier et pond en moyenne une cinquantaine d'œufs blancs, lisses et ovoïdes. Elle reste active durant l'hiver. À compter de la ponte, la femelle jeûne et prend soin de ses œufs tout au long de la période d'incubation, qui s'étale sur six mois environ au Québec. L'éclosion des œufs a lieu dans le sol vers la mi-mai. Les larves mesurent alors 2 mm de long. Le perce-oreille commun étant un insecte à métamorphose incomplète (hémimétabole), les jeunes perce-oreilles ressemblent beaucoup à l'adulte. Généralement, la femelle continue de s'occuper de ses larves jusqu'à leur première mue, deux à trois semaines après leur naissance. Vers la fin de mai, les jeunes larves quittent le terrier, la nuit, pour aller se nourrir. Les perce-oreilles reviennent sous terre le jour venu. Après une courte période, elles ne retournent plus au terrier et cherchent d'autres abris sombres où elles se réfugient par dizaines dans la journée. C'est à partir de ce moment que les perce-oreilles nous paraissent si nombreux. Le perce-oreille subit quatre mues avant d'atteindre le stade adulte. Au Québec, les premiers adultes apparaissent généralement en juillet et demeurent actifs jusqu'en octobre. La plupart des mâles adultes meurent au cours de l'hiver alors que les femelles survivent jusqu'en juin. Il n’y a qu’une seule génération par année au Québec.
Le perce-orreile vit dans les lieux bien abrités. On trouve le perce-oreille par exemple dans les fentes des murs, des clôtures et des roches, sous les pierres, dans les crevasses des écorces et dans les cadrages de fenêtres. Le corps du perce-oreille aplati et très flexible lui permet de se cacher dans toutes sortes de recoins durant la journée. Le perce-oreille sort la nuit pour se nourrir, grimpant alors sur les arbres et les autres végétaux. Il arrive parfois qu'on le trouve à l'intérieur des maisons, mais le perce-oreille ne peut pas s'y reproduire car il ne survit pas à l'hiver dans nos habitations.
Cet insecte nocturne quitte son abri après la tombée du jour pour se nourrir. Omnivore, il mange des petits insectes et diverses parties de plantes, ainsi que de la matière végétale et animale. Dans les jardins, son menu comprend entre autres des jeunes pousses, des fruits, des légumes et des fleurs.
Lorsqu'ils sont très nombreux, les perce-oreilles causent des dégâts dans les jardins. Au printemps, ces dommages prennent souvent la forme de jeunes pousses grignotées (par exemple chez la rhubarbe), ainsi que de trous dans les feuilles. Plus tard en saison, on peut voir des dégâts sur les pétales de fleurs (souvent sur les dahlias) et, plus tard encore, des morsures dans les fruits. L'insecte peut aussi transporter des virus qui s'attaquent aux plantes.